Nous avons eu droit, au début du mois en cours, à un article sur Algeriepart, ressemblant plus à un «publi-reportage », qu’à un article aux allures d’enquête, comme cela a été vendu. Pour ceux que cela intéresse, voilà le lien :
Aujourd’hui, le même journal électronique remet ça :
https://algeriepart.com/2018/05/18/deuxieme-plus-riche-federation-algerie-largent-de-federation-equestre-algerienne-coeur-de-toutes-convoitises/
Cela laisse place à plusieurs questionnements…
D’abord, soulignons que la chose équestre est bien compliquée pour celui qui en est loin, et pour ce qui est en train de devenir « l’affaire de la FEA », le journaliste ne peut se permettre de prendre ainsi position, avec un « Après avoir été amicalement convié par M’hamedZoubirMetidji… ». Voulant le faire passer dès le début pour un gentil, voire une victime. Si ce monsieur était correct, il aurait respecté les gens, les procédures… or devant une demande d’audience de présidents de clubs il reste méprisamment silencieux, et CACHE ce qu’il peut, jusqu’aux statuts de la FEA.
Concernant ce don de cheval, sur l’argent dépensé sous un autre chapitre, il aurait dû répondre clairement et sans détours aux questions lorsqu’elles lui ont été posées. Ce monsieur n’agit pas dans un cadre privé, il ne fait pas ce qu’il veut avec l’argent de l’état, il doit rendre compte, répondre aux questions. Alors s’il a si bien gentiment invité le journaliste d’Algériepart, c’est qu’il avait besoin d’un espace d’expression hors cadre, car s’exprimer à l’intérieur des instances, c’est rendre des comptes, et en enfant gâté, il NE rend pas des comptes. Au pire il menace... !
Il menace de recourir à la justice. Nous le défions de le faire, il devra déballer cette affaire et celles qui vont avec au grand public, et donnerait la possibilité aux « attaqués » de défendre leurs positions, étaler leurs arguments, et faire la une des journaux, mais aussi des télévisions, et bien évidement alimenter le dossier au niveau de la FEI, Comité Olympique, ministères…
En plus, on parle de la famille Metidji, sur cet article, or c’est le fils Metidji qui est président de la fédération, et responsable légalement. Est-ce une erreur de la part du journaliste, ou considère-t-on réellement la famille en entier comme responsable de ce qui se passe à la fédération ?
Ceci pour la forme. Dans le fond, il y a du vrai mêlé au faux !
Le cheval en question, est réellement né en Algérie, certes, mais est-il pour autant algérien ?
Le numéro d’identification existe bel et bien, (13357359F )mais les recherches menées conduisent au stud book français. Ce dernier ajoute la mention spéciale « Le naisseur s’oppose à la diffusion d’informations le concernant ».
Comment un cheval né en Algérie, peut avoir un certificat de naissance délivré par les haras nationaux français ? L’Algérie est-elle sans structures habilitées à délivrer un certificat de naissances ?
Le fameux livre en question, a été préfacé par le président de la république, et ce fait a même été cité comme argument commercial de vente. Le message du président de la république, était clair, il recommandait la protection et la promotion du cheval algérien. En retour, toujours méprisant, le sieur Metidji lui offre un cheval FRANÇAIS !
Ce livre était soi-disant une opération commerciale. Il était dit qu’elle allait être désastreuse, aujourd’hui nous savons qu’elle est désastreuse.
Selon les bilans, le livre a couté 2milliards 600 millions, et encore 200 millions de centimes, pour entretien, et les recettes à 13 618 184 dinars, il reste donc environs 15 millions de DA à récupérer, après plusieurs années. N’aurait-il pas été plus judicieux d’acheter des chevaux avec l’argent prévu pour les chevaux ? Au moins cela aurait profité aux cavaliers, et au développement du niveau équestre, de la qualité de représentation à l’étranger…
Dans les chiffres avancés, une anomalie est constatée: Selon les bilans, il reste à rembourser 4 381 816 DA et selon le montant avancé par la FEA dans ALGERIEPART 3 183 000, différence de plus de 100 millions de cts.
Certains avancent que partie de ces grosses dépenses ont été faites pour organiser une soirée à l’hôtel El Aurassi en l’honneur de Mme Leila BoutamineOuld Ali, l’auteur du livre en question( Fantasia).
Plusieurs questionnements s’imposent, dont pourquoi avoir dissimulé le rapport du commissaire aux comptes à l’assemblée ?
Les membres de la fédération sont interpellés, mais après les comptes demandés par des présidents de clubs, qui leur a couté une radiation(verbale, annoncée lors de la dernière AG), voilà que six des membres du bureau fédéral, (REPRÉSENTANT LA MAJORITÉ, ET DÉTENANT LE POUVOIR DE FAIT…) désavouent cette politique, et déclarent qu’ils ne sont même pas informés de ce qui se passe au sein de l’instance. Ont-ils eu vent de tout cela avant, ou ont-ils été mis devant le fait accompli ? A quel point leur responsabilité reste engagée, et de quelle manière peuvent-ils se déresponsabiliser des actes passibles du contrôle de l’IGF, et donc de sanctions…
Car selon les versions du jour, seule cette action de soumettre la comptabilité opaque, aux documents dissimulés, aux calculs erronés, aux malversations, permettra de mettre à jour et au clair, toutes ces lectures biaisées voulues par un président aux abois.
La contestation est bien ancienne, et se généralise, et face à cela on répond par le mensonge, comme par exemple, le fait de passer de 1m10 à 1m45…
Bizarrement, ce qui est reproché au président, à savoir la dilapidation de milliards, est retourné comme argument contre l’opposition quasi-unanime aujourd’hui.
Il faut rappeler que si la comptabilité de la FEA est opaque, l’organisation de ses CSI, se fait par une comptabilité secrète !
On parle d’augmentation des sources de revenus, signalons que les 24 milliards programmés dans le concours privé, personnel, il engage l’héritage de la famille équestre depuis les années 80. Il souhaite voir cette chance unique de disposer d’une telle somme, partir en fumée, offerte aux étrangers, et disparaitre sans générer le moindre retour sur investissement.
Parlons-en de la diversification des investissements ! Nous connaissons bien le fiasco financier du livre, quels sont les autres ? Encore des actions occultes ?
En attendant, il y a un membre spécial qui apporte son soutien à Mr Metidji, c’est bien FahimaSebiane !
Cette dernière était membre de l’ancien bureau, et se retrouve dans le bureau actuel, or elle n’est pas membre de l’AG ! A quel titre est-elle éligible ? En défiant les textes de lois ?
De surcroit, à la différence de certains compatriotes binationaux,FahimaSebiane, jouissant d’un statut particulier, a jusque maintenant résidé en Algérie en tant qu’expatriée, envoyée en Algérie par le ministère d’éducation français, détachée à l’ambassade de France, ce qui en fait une ressortissante française, vivant sur sol algérien.
A quel point est-il légal de ce fait, d’être membre de la fédération, en plus d’être illégitime dans l’AG ?
Comment se fait-il donc qu’elle puisse représenter la fédération algérienne et d’être membre de la confédération africaine ?
Cela devrait redevenir légal, dès le changement de statut, vers celui de binational.
Devant les dérives énormes du président de la fédération, du non-respect des critères de sélection qu’ils mettent en avant, les failles structurelles du secrétariat et de la direction technique, des conflits d’intérêts multiples, de l’illégitimité des procédures, l’abus de pouvoir, le mensonge, les procès… devant toute cette injustice, Mme FahimaSebiane tourne le dos à la famille équestre et soutient ce président qui a failli.
Ce soutien est maintenu contre vents et marrées, à celui qui est devenu membre de sa famille par alliance, et qui a nommé le fils Sebiane, devenu beau-frère du président, comme conseiller.
Le fils Sebiane, beau frère du président, avait son nom sur la liste des représentants de la FEA, lors du dernier sport forum de la FEI ( Fédération Équestre Internationale ) organisé à Lausanne en Suisse.
La situation à la FEA est devenu intenable, une sortie de crise doit voir le jour au plus vite.. !
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