Un grand bravo à nos cavaliers, particulièrement ceux que j’ai pu observer lors du GP du 2eme week-end, épreuve que j’ai regardé de bout en bout…

De tout le concours, je n’ai pu voir que cette épreuve, et je me suis régalé.

Certes dans le classement ce n’est pas génial, mais qu’importe.

Ils étaient six. Six cavaliers avec chacun ses difficultés à gérer, ses appréhensions à surmonter, la pression à manager, le parcours à affronter, et aux mauvaises langues, je dirai allez seulement faire la reconnaissance d’un pareil  parcours !

On aurait dépensé tous ces milliards, pour que nous puissions voir les meilleurs cavaliers du monde pratiquer cet art qui nous passionne. Ceci est disons-le, une publicité mensongère, et encore, l’expression est polie.

Tous les cavaliers présents à ce concours, ont le mérite d’avoir été là, et comme souvent, il y a beaucoup à apprendre les uns des autres, mais d’un point de vue technique, pour les étrangers, le seul cavalier intéressant, est le cavalier allemand, Marc Bettinger.

Cet avis n’engage que moi, mais en regardant de près, nos cavaliers n’ont rien à envier aux étrangers, sauf la chance de pouvoir disposer d’un circuit classique toute l’année.

La plupart des cavaliers étrangers présents, ont avoué monter à ce niveau pour la première fois, donc on a un bon concours pour lancer de nouveaux talents, et non pas les meilleurs cavaliers du monde comme annoncé, encore une fois, mais combien de parcours sur 140 et 145 voire 150 en national ont-ils pu avoir ?  Combien de saisons en 140 ont-ils fait avec combien de chevaux chaque année ?

Quand on sait dans quelles conditions les nôtres évoluent, que ce soit  ceux vivant en Algérie, sans aller dans le détail des terrains, des hauteurs, du suivi sanitaire et technique, ou ceux vivant à l’étranger qui ont eu le mérite de venir avec des chevaux de propriétaires, ce qui témoigne de la confiance qu’on leur accorde, ou avec leurs propres chevaux conservés à grand sacrifices dans une Europe en crise, un seul mot vient à l’esprit, chapeau !

D’autant plus que cela a été après une saison suivie d’un championnat, suivi d’un regroupement, suivi d’un CSI au Maroc, ce qui est fatiguant, et pour les chevaux avec tous ces voyages, et pour les cavaliers, loin de leur environnement familial et professionnel depuis si longtemps.

Tout ceci présage de la possibilité de meilleurs résultats dans des conditions meilleures.

Sans oublier bien sur les cavaliers qui sont tout aussi capables de réaliser les mêmes prestations, mais qui n’ont pas eu les montures disponibles pour cela. Car sans cheval, c’est clair, le cavalier ne peut arriver.

La conclusion est de l’espoir pour tous les jeunes qui ambitionnent d’y arriver, ils savent que c’est possible.  Dommage que les responsables dilapident ainsi des moyens que la FEA n’a jamais eu auparavant, sans apporter l’aide nécessaire pour le bon développent.

Cela me conforte dans mon idée qu’il aurait été plus utile d’organiser des épreuves au GP sur 140, puis 145 le 2eme week-end, pour avoir de meilleurs résultats pour nos cavaliers et les motiver, plutôt que de mettre la barre trop haut trop tôt.

Tourner sur 130 en national toute l’année puis jeter les couples dans le m50, n’est pas très raisonnable pour une fédération, ni même sérieux.

Enfin de compte, cette histoire de coupe du monde, n’intéresse que Mr Metidji et Charbatli.

Si le président se mettait à réfléchir en tant que président de fédération et non en homme d’affaires venu utiliser la FEA comme marchepied,  la famille équestre retrouverait sa sérénité.

Mais ne gâchons pas ce moment de réjouissance, félicitations à tous pour ces belles prestations !

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